ma main touche ta jupe muguets froissés je me souvienstiède comme un départ de feu brûle
les joncs craquent sous nos corps souples et le miel bout dans l'œillet pourpre sur le brasier de myosotis là-haut les oiseaux s'étirent
colline de braise rouge près d'une eau non troublée où toute pudeur expire au vent venu si loin
sous août bruissant la fièvre est fraîche et la brûlure encore glacée des lèvres fanées de soif
voici la baie de tes jambes avant cette île foudroyée où peut-être un peu de neige attend ma tête sans pensées
ma main touche ta jupe muguets froissés je me souvienstiède comme un départ de feu brûle le brasier de myosotis
là haut les oiseaux s’étirent
les joncs craquent sous nos corps souples et le miel bout dans l'œillet pourpre sur le brasier de myosotis là-haut les oiseaux s'étirent
colline de braise rouge près d'une eau non troublée où toute pudeur expire au vent venu si loin
sous août bruissant la fièvre est fraîche et la brûlure encore glacée des lèvres fanées de soif
voici la baie de tes jambes avant cette île foudroyée où peut-être un peu de neige attend ma tête sans pensées
ma main touche ta jupe muguets froissés je me souvienstiède comme un départ de feu brûle le brasier de myosotis
là haut les oiseaux s’étirent