Wednesday, August 31, 2005

ma main touche ta jupe muguets froissés je me souvienstiède comme un départ de feu brûle
les joncs craquent sous nos corps souples et le miel bout dans l'œillet pourpre sur le brasier de myosotis là-haut les oiseaux s'étirent

colline de braise rouge près d'une eau non troublée où toute pudeur expire au vent venu si loin

sous août bruissant la fièvre est fraîche et la brûlure encore glacée des lèvres fanées de soif

voici la baie de tes jambes avant cette île foudroyée où peut-être un peu de neige attend ma tête sans pensées

ma main touche ta jupe muguets froissés je me souvienstiède comme un départ de feu brûle le brasier de myosotis

là haut les oiseaux s’étirent

0 Comments:

Post a Comment

<< Home