Wednesday, October 03, 2007

et oui aprés deux ans de bon et loyaux services
je mets fin à ce blog

mais vous pouvez me rejoindre sur mon nouveau blog http://lesjardinsdesunis.blogspot.com/ et toujours sur blogspot

à trés bientôt donc

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Monday, September 24, 2007

tu es passée bien au dessus de mes forces
là où tout est étonnamment simple
là où mon amour surtout est une chose simple
puisque je n’y arrive qu’en larmes

j’ai gardé nos yeux fermés
les yeux mi clos de nos regards
nous longions ensemble le vieux canal
un peu confus je me souviens

Saturday, September 15, 2007

un après midi où nous nous serions sentis seuls
t’en souviens tu dis moi du beau temps qu’il faisait
l’amour demeure alors qu’il n’y a plus de roses
ton silence entre en moi comme un cri

au feu d’amour tous deux nous ne fûmes que paille
séparé de toi je suis séparé de moi même
j’écoute respirer prés de moi ton absence
jusqu’au dernier sanglot des fontaines

le temps passe à regret sa main sur mon visage
il parle de lune et de larmes
d’une voiture dans la nuit

nous n’irons plus nous asseoir avec les enfants et les femmes
dans cette ville où je fus si malheureux
pourtant j’ai cherché pour toi j’ai trouvé même à la fois
pour nous et moi même le secret de vivre et de rêver
à toi comme à moi le problème se résout que par un poème
méprise moi si tu sais d’autre façon de te dire je t’aime

à l’heure où je te parle voilà qu’aujourd’hui
j’ai patiemment inventé mon avenir
j’ai passionnément inventé mon avenir
il recommence à chaque mouvement de lui même
j’ai patiemment inventé mon avenir à l’image du meilleur de nous même

le temps passe à regret sa main sur mon visage
il parle de lune et de larmes
d’une voiture dans la nuit


et d’une femme qui ne revient pas

Saturday, September 08, 2007

ma main touche ta jupe muguets froissés je me souviens
tiède comme un départ de feu brûle
les joncs craquent sous nos corps souples et le miel bout dans l'œillet pourpre sur le brasier de myosotis

là-haut les oiseaux s'étirent

colline de braise rouge près d'une eau non troublée où toute pudeur expire au vent venu si loin
sous août bruissant la fièvre est fraîche et la brûlure encore glacée des lèvres fanées de soif

voici la baie de tes jambes avant cette île foudroyée où peut-être un peu de neige attend ma tête sans pensées

ma main touche ta jupe muguets froissés je me souviens

tiède comme un départ de feu brûle le brasier de myosotis

là haut les oiseaux s’étirent

Saturday, September 01, 2007

j’aurai beaucoup appris des feuilles

de la tendresse avec laquelle elles houssent de vert les arbres en avril
de leur façon à peine nées de s’offrir à la pluie et au soleil
de cacher l’oiseau avec le fruit

j’aurai beaucoup appris des feuilles

des frissons qu’elles mêlent aux rires dans le torrent des vents dans l’averse des lumières
de leurs mille façons de mourir

j’aurai beaucoup appris des feuilles

entre résistance et abandon
feuilles caduques ou persistantes

appris d’elles l’amour
et sa mort surtout même

et la musique qui suit

Saturday, August 25, 2007

il est arrivé quelque chose
je ne te le dirai pas
je ne le dirai pas non plus à tous les vents
car tu sais bien déjà les écharpes bleues des bourrasques

mais il est arrivé quelque chose
et çà tu le sais bien
c’était au moment du gouffre
un jour de sable le plus jaune

et je pensais à cette aube pleine
où tu tournais au milieu de mon vertige
au milieu de nos différences

tout cela je ne te le dirais plus
puisque dans les vallées du calme
il s’est vraiment passé quelque chose

et tu ne l’as jamais su

Tuesday, August 14, 2007

en tenant par la taille l’été aux jambes nues
un parfum remonte souvent pour éclairer mes yeux
il a filé en bas et au coin de ma rue
il y a des poèmes que j’ai oubliés d’écrire pour toi

ni mes chagrins ni mes amours n’ont d’amnésie
car le ciel existait encore ces jours là
il n’y a plus jamais d’arc en ciel autour de midi
et je me demande toujours pourquoi

pourquoi les vrais fous ne sont plus ce qu’ils étaient
pourquoi les clowns tristes se retrouvent dos à dos
pourtant la pluie lave l’âme encore verte des marronniers
et le soleil et ses fruits sont dans le frigo

tous mes amours qui meurent se meurent avec ta voix
mes larmes n’ont pas dénouées mon garrot
alors je reste là
adossé à ton ombre

en tenant par la taille l’été aux jambes nues
ton parfum remonte souvent pour éclairer mes yeux
et je le soupçonne d’avoir fait son nid
dans les plus hautes branches de mon enfance