Friday, April 07, 2006

un amas confus de maisons tout près de la rivière
au fil de l’eau un nuage gris emporte mes rêves de maçon
un cri d’enfant à la fenêtre allume le soleil
l’ombre réveille tous les soupirs

il est midi

tout au début de l’horizon il y a du jaune et puis le vent à la lisière de la forêt muette
l'installation tranquille d'un matin d'été
sur la falaise les arbres secouent leurs têtes de pin
aucun mot dans nos regards mais l’amour gonfle le silence feutré de la terre déjà chaude

la pluie lentement arrive par le chemin gris sur le dos rugueux des collines apportant avec elle les couleurs du soleil
le vent chante sous la voûte de l'arc en ciel
les barques dansent au pied des roches faisant crier leurs amarres
une odeur bleue et verte nous enveloppe de sa douceur de cloche

l’oiseau ne comprend plus rien à la chanson

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