Saturday, February 04, 2006

j'ai laissé un peu de ma douceur sur le rivage à la merci d'une falaise qui s'effrite
le rêve tombe en lambeaux
les cauchemars parasitent mon sommeil

devant moi les arbres frissonnent
les feuilles claquent des dents
les clochers empalent ton nom sur le ciel
je lis en lettres majuscules les poèmes que je n'ai pas écrits à la sueur de ton âme

j'ai si souvent vendangé dans le soleil quelques voyelles grappillées à une chanson heureuse et anonyme
que maintenant il fait beau

mais le temps est aux larmes

0 Comments:

Post a Comment

<< Home