Saturday, March 24, 2007

les cent rivières coulent jour et nuit
et nous aussi comme toutes choses
seul nos cœurs ne bougent pas
ils s’accrochent au passé

je me souviens des jours près de la Durance
nous fermions les portes contre la chaleur
nous faisions griller des saucisses
nous lisions des poèmes et chantions faux et fort
puis essuyions la sueur sur nos fronts

soudain le mistral soufflait glacé
tu te levais pour prendre un vêtement plus chaud

et tu m’en apportais un

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