avant je gueulais je gueulais tout haut pour rien
je lâchais des mots d'oiseaux de poux et de misère
depuis je suis devenu aphone avec plus rien dans le gosier
même plus l’alcool
ni sa folie
ni sa force
je rentrais à l'aube chez moi toutes les aurores
n’ayant plus la force d’être en bas
avec les cormorans vainqueurs
me narguant de leurs fientes
saoul
je faisais un trou dans mon manteau
pour laisser passer le vent
le vent de là bas et d'ailleurs
les mots je ne les pouvais pas
j'avais une tête pleine d'air
je n’écrivais plus
je m'étais enfui j'étais parti nulle part comme un courant d'air
tombant de mon échec
à force d'aller crier aux loups inutiles
je me suis menti à moi aussi
pour repasser le temps
j'ai mis ma tête à l'envers
et j'ai déroulé sur mon visage
les nuages gris
j'ai récité tout bas
comme une hirondelle un bateau ivre
au grelot d’un rouge-gorge au son des couleurs tango
j’ai récité le blues
au milieu d'un champ de vigne
je suis resté étalé seul à contempler le vide
j'ai dessiné un mouton sur le sable
puis j'ai effacé les traces de mon passage
aujourd’hui j'ai rangé ma peine
en me disant tout de même
pour tout cela le silence
pour tout cela le silence
je lâchais des mots d'oiseaux de poux et de misère
depuis je suis devenu aphone avec plus rien dans le gosier
même plus l’alcool
ni sa folie
ni sa force
je rentrais à l'aube chez moi toutes les aurores
n’ayant plus la force d’être en bas
avec les cormorans vainqueurs
me narguant de leurs fientes
saoul
je faisais un trou dans mon manteau
pour laisser passer le vent
le vent de là bas et d'ailleurs
les mots je ne les pouvais pas
j'avais une tête pleine d'air
je n’écrivais plus
je m'étais enfui j'étais parti nulle part comme un courant d'air
tombant de mon échec
à force d'aller crier aux loups inutiles
je me suis menti à moi aussi
pour repasser le temps
j'ai mis ma tête à l'envers
et j'ai déroulé sur mon visage
les nuages gris
j'ai récité tout bas
comme une hirondelle un bateau ivre
au grelot d’un rouge-gorge au son des couleurs tango
j’ai récité le blues
au milieu d'un champ de vigne
je suis resté étalé seul à contempler le vide
j'ai dessiné un mouton sur le sable
puis j'ai effacé les traces de mon passage
aujourd’hui j'ai rangé ma peine
en me disant tout de même
pour tout cela le silence
pour tout cela le silence
2 Comments:
Parti moment
Tout au fond de nulle part
S'aperçut soudain
Bien tard
Qu'il ne restait rien
D'autrefois
Que des vignes
Et des souvenirs
Et de l'oubli
Etait-ce
La nouvelle vie rêvée ?
Donnez-moi
Aimez-moi
Ecoutez-moi
Venez-moi
Quittez-moi
Restez-moi
Fuyez-moi
Le vide a ses raisons
Sont-elles tristes ces raisons
Et cet ennui
où est le vin nouveau ?
celui de nos promesses
il meurt il meurt sur la vigne
les raisons ne sont pas forcément tristes
elles sont inattendues
le vide est immobile maintenant
quand à l'ennui ...???
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