Wednesday, August 16, 2006

sur le comptoir
mes larmes dessinent des barreaux
et peut être
les pailles de tes yeux
pour boire mon chagrin

libre soudain au centre du pardon
assis blotti tout contre une autre solitude
j’oubli mon verre
et pose la monnaie
dans l'assiette ébréchée
par mes douleurs anciennes


trop lucide et ce café amer me donne la nausée
une brume épaissie borne le paysage
voile les fils du vent
les humains disparus
ils sont loin de moi

ou c'est moi peut être moi qui ne les vois plus

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