touriste du dedans
je promène l’infini
comme on promène son chien
sans laisse ni médaille
les pays de passage voyagent par ma voix
chanteur de silence
l’absolu sur la langue
bon à tout
bon à rien
et même à l’espérance
c’est debout que je lis
dans le livre des arbres
leurs rumeurs de pages
je traîne ma lenteur
sur le bord de l’instant
un peu de ciel
un peu de miel
un peu de mer aussi dans mes yeux
un vieux rêve de poche
comme un chagrin d’enfant
dans le ruisseau du cœur
les enjambées de René Char
sur les bords de la Sorgue
la couleur des mots
la douleur des cris
de Brel à Léo
les sourires de Brassens qui grignotent le temps
un peu du lac de Lamartine
un peu de lait
une part de neige
une part de pierre sous les cornes de l’espoir
les lignes d’Eluard caressant l’impalpable
les images en neige remontent vers les yeux
la folie dans sa cage sourit aux étoiles
un chaland plein d’écume où l’odeur a une âme
les parfums de la lumière dans un jardin la nuit
chaque mots emportent un peu de mon visage
dessinent mes premières rides
vous pouvez fouiller mes cris
décolorer mes images
bazarder mes paroles
mais ne laissez jamais fondre
le sucre de l’amour
mais ne laissez jamais fondre
le sucre de l’amour
avant même d’y avoir goûter
je promène l’infini
comme on promène son chien
sans laisse ni médaille
les pays de passage voyagent par ma voix
chanteur de silence
l’absolu sur la langue
bon à tout
bon à rien
et même à l’espérance
c’est debout que je lis
dans le livre des arbres
leurs rumeurs de pages
je traîne ma lenteur
sur le bord de l’instant
un peu de ciel
un peu de miel
un peu de mer aussi dans mes yeux
un vieux rêve de poche
comme un chagrin d’enfant
dans le ruisseau du cœur
les enjambées de René Char
sur les bords de la Sorgue
la couleur des mots
la douleur des cris
de Brel à Léo
les sourires de Brassens qui grignotent le temps
un peu du lac de Lamartine
un peu de lait
une part de neige
une part de pierre sous les cornes de l’espoir
les lignes d’Eluard caressant l’impalpable
les images en neige remontent vers les yeux
la folie dans sa cage sourit aux étoiles
un chaland plein d’écume où l’odeur a une âme
les parfums de la lumière dans un jardin la nuit
chaque mots emportent un peu de mon visage
dessinent mes premières rides
vous pouvez fouiller mes cris
décolorer mes images
bazarder mes paroles
mais ne laissez jamais fondre
le sucre de l’amour
mais ne laissez jamais fondre
le sucre de l’amour
avant même d’y avoir goûter
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