Tuesday, August 29, 2006

le jour et la nuit sont toute ma société
je suis à tu et à toi avec le matin et le soir
le vent a ouvert le journal de la veille à la page nécrologique
c’est l’heure de rencontrer la chaleur

je suis de ce monde où même les arbres crient leur besoin d’aimer
aujourd’hui je sais que les pleurs d’un enfant ont la force des dentelles pour approcher l’éphémère
et que des mots invisibles se prennent pour des larmes

septième mois sans une seule goutte d’alcool
maintenant l’horizon est pur
tout autour il y a des champs de vignes
des champs de vignes jusqu’à la mer

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