Tuesday, August 14, 2007

en tenant par la taille l’été aux jambes nues
un parfum remonte souvent pour éclairer mes yeux
il a filé en bas et au coin de ma rue
il y a des poèmes que j’ai oubliés d’écrire pour toi

ni mes chagrins ni mes amours n’ont d’amnésie
car le ciel existait encore ces jours là
il n’y a plus jamais d’arc en ciel autour de midi
et je me demande toujours pourquoi

pourquoi les vrais fous ne sont plus ce qu’ils étaient
pourquoi les clowns tristes se retrouvent dos à dos
pourtant la pluie lave l’âme encore verte des marronniers
et le soleil et ses fruits sont dans le frigo

tous mes amours qui meurent se meurent avec ta voix
mes larmes n’ont pas dénouées mon garrot
alors je reste là
adossé à ton ombre

en tenant par la taille l’été aux jambes nues
ton parfum remonte souvent pour éclairer mes yeux
et je le soupçonne d’avoir fait son nid
dans les plus hautes branches de mon enfance

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