Friday, June 22, 2007

Paris tes amours ont laissé leurs fantômes suspendus au silence
et j’ai ta bouche sur mes yeux pour crier ton prénom

nous voilà tout à coup seul à seul étranger l’un à l’autre
vidés comme ce verre sur la table qui tremble au passage des trains

c’est tout juste si nos yeux peuvent y boire le souvenir de l’eau
c’est tout juste si nos yeux peuvent y boire le souvenir de l’autre

Paris ce soir je ne dors pas
ce soir je ne dors pas

je compte les étoiles

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