Monday, June 04, 2007

l'oiseau que tu as recueilli et que tes doigts caressent doucement au pied de l'arbre lourd de mots bientôt si tu le veux ne sera plus qu'un rire éclaboussant le ciel
et tes yeux étonnés suivront sa phrase sinueuse et ton regard ira si loin qu'il ne saura plus revenir


l'oiseau devenu point aux confins de l'amour se diluera dans l'air jusqu'à n'être qu'un mot à murmurer dans un baiser que je te donnerai pour rafraîchir tes lèvres

le mot effacé par le temps se perdra comme l'eau dans la mer et naîtra le silence dans un retour sur soi

un silence de plume à peler comme un fruit te prendra sans bruit de peur que le temps ne devienne un nouveau souvenir

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