Sunday, November 13, 2005

quinzième jour sans une goutte d’alcool
le ciel déborde
la mer a disparu avec la mémoire des vagues

mais comme arrive l’automne je crois encore aux légendes
mes pas sont pleins d’eau pour caresser la terre
mes mains sont pleines d’épines qui cherchent à s’adoucir
mes yeux sont pleins de soif sur les flaques d’images
mon cœur bat dans le tic tac des pommes
le grain vert des vignes
la paille et l’épi

puis dans mon regard
il y a la première minute où je t’ai vu
et surtout tes lèvres pour lesquelles la nuit cesse d’étouffer le monde

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