Sunday, July 09, 2006

cinq mois et vingt et un jours sans une seule goutte d’alcool
la prochaine heure sera un véritable enfer
j’entends le corbillard des éboueurs
le murmure du frigidaire

par le grillage de l’attente
je laisse l’espoir égrener ses ombres
dehors le givre est resté seul avec nos cicatrices
la rosée reste à terre Qui donc a tant pleuré ?

je n’ai pas dit au balayeur ma peine
c’est un jour comme un autre un jour sans oiseaux
je suis là debout regardant les étoiles
maintenant je sais ce qu’est la solitude

la mer à l’aube pardonne à l’horizon

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