Monday, December 18, 2006

je ne t'ai pas écris de cette ville depuis le mois de janvier
quand tous les oiseaux sont devenus fous
pour confondre l'homme que je suis devenu

tu m’as laissé à cette terre
quand la mienne était d'eau d'herbe et de blé
tu m’as laissé à cette terre
plus rien ici n’appareille vers le sud


je ne t’ai pas écris de ce pays depuis le mois de janvier
car tous les oiseaux sont devenus fous
ils ont pris le visage de l'inquiétude
puis croisé nos chants à l'endroit de la mort

nos mains ne suffisent plus pour inventer la braise
un couple reprend le chemin de chacune de nos rues
protégé par ma peau
guidé par ma colère


je fus pourtant volontaire au voyage
celui qui voulait voir s’il te ressemblais

je ne t’ai pas écris de notre chambre depuis le mois de janvier
tous les oiseaux sont devenus fous
toute la nuit ils ont frappé de leurs corps froids les vitres nues

et voici que nous mourrons un peu plus à chacun de leurs bruits

à chacun des battements de leurs ailes

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