mon cœur draine ce que dit la terre
emmuré moi aussi dans ma tour d’ivoire
je trace sur l’horizon qui marche comme les arbres le visage des femmes
et dans les parcs
ceux des enfants aux gestes d’étoiles
certains mots me sont soufflés par les voyelles des pins
d’autres par la voix des chênes
d’autres encore par les notes enracinées dans plus d’une provence épineuse
certains me sont susurrés par les paroles de l’eau
épelés dans le bouillonnement des fontaines
puis mon cœur s’égoutte qui prévoit les fureurs futures
écoutez aux alentours
écoutez les noirs corbeaux
emmuré moi aussi dans ma tour d’ivoire
je trace sur l’horizon qui marche comme les arbres le visage des femmes
et dans les parcs
ceux des enfants aux gestes d’étoiles
certains mots me sont soufflés par les voyelles des pins
d’autres par la voix des chênes
d’autres encore par les notes enracinées dans plus d’une provence épineuse
certains me sont susurrés par les paroles de l’eau
épelés dans le bouillonnement des fontaines
puis mon cœur s’égoutte qui prévoit les fureurs futures
écoutez aux alentours
écoutez les noirs corbeaux
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