Saturday, September 15, 2007

un après midi où nous nous serions sentis seuls
t’en souviens tu dis moi du beau temps qu’il faisait
l’amour demeure alors qu’il n’y a plus de roses
ton silence entre en moi comme un cri

au feu d’amour tous deux nous ne fûmes que paille
séparé de toi je suis séparé de moi même
j’écoute respirer prés de moi ton absence
jusqu’au dernier sanglot des fontaines

le temps passe à regret sa main sur mon visage
il parle de lune et de larmes
d’une voiture dans la nuit

nous n’irons plus nous asseoir avec les enfants et les femmes
dans cette ville où je fus si malheureux
pourtant j’ai cherché pour toi j’ai trouvé même à la fois
pour nous et moi même le secret de vivre et de rêver
à toi comme à moi le problème se résout que par un poème
méprise moi si tu sais d’autre façon de te dire je t’aime

à l’heure où je te parle voilà qu’aujourd’hui
j’ai patiemment inventé mon avenir
j’ai passionnément inventé mon avenir
il recommence à chaque mouvement de lui même
j’ai patiemment inventé mon avenir à l’image du meilleur de nous même

le temps passe à regret sa main sur mon visage
il parle de lune et de larmes
d’une voiture dans la nuit


et d’une femme qui ne revient pas

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