Sunday, November 20, 2005

la nuit se fane tout au fond de notre jardin où se posent les roses lorsque septembre parle les langues de l’hiver en figeant les lendemains

les feuilles se mélangent dans le bouillonnement où se tissent les jours les bonheurs à venir des soleils si grands que peu s’en souviennent

à tout regarder et jamais rien n’entrevoir ici s’achève le voyage au bord des heures qui déjà ne sont plus

il faut chanter encore et que tu retiennes les mots et l’amour des jours prochains qui seront encore encore et toujours

toujours c’est aujourd’hui hier et demain
des rues des salles très douces à traverser
les grands boulevards vides et sonores des villes

quelqu’un d’ailleurs a mis la mer dans le paysage et tout mélangé pour dire voici des vagues et des fous qui font semblant d’être dans le ciel des persiennes des jalousies

moi je ne vois qu’une flaque au fond de notre jardin où s’épuisent les roses lorsque septembre parlent des songes de l’hiver en figeant les lendemains

0 Comments:

Post a Comment

<< Home