derrière la muraille d’ozone sous un chapeau de pluie j’ai gratté la terre jusqu’aux vertèbres pour creuser un tunnel enfouir ma joie mes rêves mes errances au pays des fièvres crépusculaires cette nuit l’insomnie recouvre la prairie tissée de jonquilles au réveil le joueur de guitare au sommet de l’arbre rapièce le vent sur la route ébréchée les désirs s’organisent à flanc de pic et d’usine un cri d’aigle pourfend le ciel comme une alarme enfanté par les nébuleuses je reviens au village ensorcelé par l’alouette des champs le frisson rageur mon cœur épouse la métropole ses lignes à haute tension
Sunday, November 27, 2005
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2 Comments:
des mots comme s'il en pleuvait... les mots cassent, se font urbains et noirs et acier. La paille et l'épi s'effacent. Belle échappée... J'attends la suite!
merci grand chef
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