comme endormie prés des volets mi-clos
la lumière avec ses cris d’oiseaux
brûle tendrement le temps
dans la complicité des arbres
sur la table des livres fermés comme pour partir
quelques pierres des chemins
une tasse de café
ma mémoire est amoureuse ce matin
avant qu’un souffle ne brise encore le silence en amont d’une étoile
je serai de retour des années peu après Avril
l’écho s’éteint dans le labyrinthe des collines
ainsi font les ombres célestes de la nuit
et tes yeux dans les miens
l’absence qui me tient lieu de lien
la lune y croit amère et d’ombre
la pluie tombe des immensités bleues
sur la terrasse
ma vodka citron
j’ai blotti mes mains et soudain un astre sur la mer
c’est comme le chant du jour
le premier samedi des vacances d’été
le ciel regarde les couleurs pleurer
j’ensorcelle les constellations
avant qu’un souffle ne brise encore le silence en amont d’une étoile
je serais de retour des années peu après Avril
l’écho s’éteint dans le labyrinthe des collines
ainsi font les ombres célestes de la nuit
et tes yeux dans les miens
tes yeux dans les miens j’y retrouve mes larmes