Friday, December 23, 2005
Saturday, December 17, 2005
vingt troisième jours sans une seule goutte d’alcool
le vent souffle aux désirs de ses ombres
peut être que l’impatience nous trompe
il y a dans ma solitude
le délire des fleuves et des saisons
quand la nuit prend la fuite
pour ne pas écraser l’épaule du sommeil
je te donne mon chapeau
soleil vert du printemps
je te donne l’espoir
première échographie
j’ai posé les pieds sur terre comme au ciel
le vent souffle aux désirs de ses ombres
peut être que l’impatience nous trompe
il y a dans ma solitude
le délire des fleuves et des saisons
quand la nuit prend la fuite
pour ne pas écraser l’épaule du sommeil
je te donne mon chapeau
soleil vert du printemps
je te donne l’espoir
première échographie
j’ai posé les pieds sur terre comme au ciel
Saturday, December 10, 2005
je le sais bien tu vis et vivra d’autres histoires
quelques unes à n’en plus finir
d’autres ne seront jamais écrites d’autres comme la nôtre
jamais écrites sur la page blanche qui nous sépare
qui nous sépare toi et moi
mais sur l’étendue la distance entre
il y a une rose jaillie de la neige de mes bras
mes bras dans lesquels tu t’ai blottie sans le savoir
sans même être aperçue
par une porte inexistante
par une fissure si petite
qu’elle rend les passants invisibles
et c’est pour cela qu’il n’y a plus jamais personne dans mon regard
tu ne quittera jamais ce refuge
il t’abrite
te fond en moi
te dissout dans un parfum mystérieux
en faisant de toi
un grain de sable au bord de mes yeux
et c’est pour cela que j’essuie en cachette une larme
quelques unes à n’en plus finir
d’autres ne seront jamais écrites d’autres comme la nôtre
jamais écrites sur la page blanche qui nous sépare
qui nous sépare toi et moi
mais sur l’étendue la distance entre
il y a une rose jaillie de la neige de mes bras
mes bras dans lesquels tu t’ai blottie sans le savoir
sans même être aperçue
par une porte inexistante
par une fissure si petite
qu’elle rend les passants invisibles
et c’est pour cela qu’il n’y a plus jamais personne dans mon regard
tu ne quittera jamais ce refuge
il t’abrite
te fond en moi
te dissout dans un parfum mystérieux
en faisant de toi
un grain de sable au bord de mes yeux
et c’est pour cela que j’essuie en cachette une larme
Saturday, December 03, 2005
il neige d’une saison à l’autre
d’un geste à l’autre
par-dessus les châtaigniers en fleur
par-dessus les couches de feuilles mortes
à travers la monotonie des jours
il neige de plus belle et je me demande si de l’autre côté de cette halte blanche l’univers s’endort ainsi
je plonge dans un aquarium plein de chevaux marins
tout au fond il y a une femme au sourire sablonneux
tout au fond il y a un homme qui parle en songe
j’écoute les cris des batailles
les battements de mon cœur
l’oreille à la paroi de verre
dehors il neige parmi les roseaux
mais les tramways ouvrent déjà leurs bourgeons au soleil du printemps
les blés d’or coulent sous la neige sans mémoire
l’automne étincelle dans les nervures jaunâtres des forêts car
il neige sans cesse d’une saison à l’autre
d’un amour à l’autre
jusqu’à l’état d’urgence
d’un geste à l’autre
par-dessus les châtaigniers en fleur
par-dessus les couches de feuilles mortes
à travers la monotonie des jours
il neige de plus belle et je me demande si de l’autre côté de cette halte blanche l’univers s’endort ainsi
je plonge dans un aquarium plein de chevaux marins
tout au fond il y a une femme au sourire sablonneux
tout au fond il y a un homme qui parle en songe
j’écoute les cris des batailles
les battements de mon cœur
l’oreille à la paroi de verre
dehors il neige parmi les roseaux
mais les tramways ouvrent déjà leurs bourgeons au soleil du printemps
les blés d’or coulent sous la neige sans mémoire
l’automne étincelle dans les nervures jaunâtres des forêts car
il neige sans cesse d’une saison à l’autre
d’un amour à l’autre
jusqu’à l’état d’urgence