Wednesday, December 27, 2006
Monday, December 25, 2006
je n'ai pas reçu ta lettre
j’ai donc laissé la mienne
chez le boulanger
où la nuit soulève le pain
comme un mal d'amour
et puis chez le boucher
où l'aube entrouvre les chairs
et les néons s'épuisent
en réponses disjonctées
je n'écrirai plus de lettres
j'ai jeté ces mots là
ainsi tu ne sauras plus jamais
ni mon lieu ni mon heure
simplement ce feu
à la place des clous
cette légèreté des branches consumées
cendre simplement cendre
ainsi que ce poème
j’ai donc laissé la mienne
chez le boulanger
où la nuit soulève le pain
comme un mal d'amour
et puis chez le boucher
où l'aube entrouvre les chairs
et les néons s'épuisent
en réponses disjonctées
je n'écrirai plus de lettres
j'ai jeté ces mots là
ainsi tu ne sauras plus jamais
ni mon lieu ni mon heure
simplement ce feu
à la place des clous
cette légèreté des branches consumées
cendre simplement cendre
ainsi que ce poème
Monday, December 18, 2006
je ne t'ai pas écris de cette ville depuis le mois de janvier
quand tous les oiseaux sont devenus fous
pour confondre l'homme que je suis devenu
tu m’as laissé à cette terre
quand la mienne était d'eau d'herbe et de blé
tu m’as laissé à cette terre
plus rien ici n’appareille vers le sud
je ne t’ai pas écris de ce pays depuis le mois de janvier
car tous les oiseaux sont devenus fous
ils ont pris le visage de l'inquiétude
puis croisé nos chants à l'endroit de la mort
nos mains ne suffisent plus pour inventer la braise
un couple reprend le chemin de chacune de nos rues
protégé par ma peau
guidé par ma colère
je fus pourtant volontaire au voyage
celui qui voulait voir s’il te ressemblais
je ne t’ai pas écris de notre chambre depuis le mois de janvier
tous les oiseaux sont devenus fous
toute la nuit ils ont frappé de leurs corps froids les vitres nues
et voici que nous mourrons un peu plus à chacun de leurs bruits
à chacun des battements de leurs ailes
quand tous les oiseaux sont devenus fous
pour confondre l'homme que je suis devenu
tu m’as laissé à cette terre
quand la mienne était d'eau d'herbe et de blé
tu m’as laissé à cette terre
plus rien ici n’appareille vers le sud
je ne t’ai pas écris de ce pays depuis le mois de janvier
car tous les oiseaux sont devenus fous
ils ont pris le visage de l'inquiétude
puis croisé nos chants à l'endroit de la mort
nos mains ne suffisent plus pour inventer la braise
un couple reprend le chemin de chacune de nos rues
protégé par ma peau
guidé par ma colère
je fus pourtant volontaire au voyage
celui qui voulait voir s’il te ressemblais
je ne t’ai pas écris de notre chambre depuis le mois de janvier
tous les oiseaux sont devenus fous
toute la nuit ils ont frappé de leurs corps froids les vitres nues
et voici que nous mourrons un peu plus à chacun de leurs bruits
à chacun des battements de leurs ailes
Friday, December 08, 2006
il y a de la place entre nos mains pour tant de mondes et de voyages
ô dissemblables et cependant les mêmes chaque fois
il y a de la place entre nos mains
pour des siècles de secrets bruissant comme les chambres après l’amour
comme les chambres après l’amour s’ouvrantes à la lumière
il y a de la place entre nos mains pour tous les poèmes
pour tous les projets
pour toutes les idées
pour tout avenir
il y a de la place entre nos mains
il y a de la place
pour chaque choses inassouvies
ô dissemblables et cependant les mêmes chaque fois
il y a de la place entre nos mains
pour des siècles de secrets bruissant comme les chambres après l’amour
comme les chambres après l’amour s’ouvrantes à la lumière
il y a de la place entre nos mains pour tous les poèmes
pour tous les projets
pour toutes les idées
pour tout avenir
il y a de la place entre nos mains
il y a de la place
pour chaque choses inassouvies